Je me permets de copier/coller le texte du CEC pour ceux que cela intéresse même si je me rends compte que finalement certains se foutent complètement de ce que raconte l'Eglise et préfèrent se faire leur théologie perso.
Ce qui serait intéressant de savoir c'est quels sont les éléments de théologie que mes détracteurs considèrent comme vrais si toute la Tradition de l'Eglise est mise à la corbeille ?
Je n'ose penser que c'est une approche protestante car justement chez les protestants la condamnation est omniprésente dans le discours de Luther et Calvin.
Pour Booboon :
Manque de bol, le Purgatoire a été défini par les conciles, c'est donc un élément de foi et il n'est aucunement remis en question de nos jours comme le furent les limbes en leur temps suite à la construction de St Thomas d'Aquin.
Si j'ai bien compris, vous pensez que Dieu arrache les hommes contre leur gré à l'enfer pour les obliger à tous aller au Paradis. C'est curieux ce Dieu qui ne respecte pas la liberté des hommes alors qu'il nous a laissé la possibilité de manger de l'arbre défendu ?
Cela offense l'idée même d'un Dieu Amour.
Nic a tout à fait raison lorsqu'elle parle de purgatoire commencé sur terre. Il y a de nombreuses personnes qui iront directement au paradis je pense à ces chrétiens d'Orient qui sont torturés mais aussi à ces femmes d'Afrique ou des pays de l'Est qui sont droguées et prostituées par des mafias, elles nous précéderont au paradis, pas de doute.
En revanche, me concernant, c'est évident que je ne serai pas prêt pour entrer dans la salle du banquet mais tant mieux si je suis le seul !
Pour Jean :
Vous pensez sérieusement que nous perdons notre liberté car notre corps est sous la terre ? Nous devenons les esclaves de Dieu ?
Lorsque vous demandez pardon à quelqu'un que vous avez offensé, vous considérez cela comme du masochisme ? Vous ne faites jamais d'erreur dans votre vie ?
Comment comprenez-vous le jugement en Matthieu 25 si tout est amour et si la Justice de Dieu disparaît totalement ?
TEXTE CEC :
III. La purification finale ou Purgatoire
1030 Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaires pour entrer dans la joie du ciel .
1031 L’Église appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. L’Église a formulé la doctrine de la foi relative au Purgatoire surtout aux Conciles de Florence (cf. DS 1304) et de Trente (cf. DS 1820 ; 1580). La tradition de l’Église, faisant référence à certains textes de l’Écriture (par exemple 1 Co 3, 15 ; 1 P 1, 7), parle d’un feu purificateur :
Pour ce qui est de certaines fautes légères, il faut croire qu’il existe avant le jugement un feu purificateur, selon ce qu’affirme Celui qui est la Vérité, en disant que si quelqu’un a prononcé un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pardonné ni dans ce siècle-ci, ni dans le siècle futur (Mt 12, 31). Dans cette sentence nous pouvons comprendre que certaines fautes peuvent être remises dans ce siècle-ci, mais certaines autres dans le siècle futur (S. Grégoire le Grand, dial. 4, 39).
1032 Cet enseignement s’appuie aussi sur la pratique de la prière pour les défunts dont parle déjà la Sainte Écriture : " Voilà pourquoi il (Judas Maccabée) fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu’ils fussent délivrés de leur péché " (2 M 12, 46). Dès les premiers temps, l’Église a honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages en leur faveur, en particulier le sacrifice eucharistique (cf. DS 856

, afin que, purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu. L’Église recommande aussi les aumônes, les indulgences et les œuvres de pénitence en faveur des défunts :
Portons-leur secours et faisons leur commémoraison. Si les fils de Job ont été purifiés par le sacrifice de leur père (cf. Jb 1, 5), pourquoi douterions-nous que nos offrandes pour les morts leur apportent quelque consolation ? N’hésitons pas à porter secours à ceux qui sont partis et à offrir nos prières pour eux (S. Jean Chrysostome, hom. in 1 Cor. 41, 5 : PG 61, 361C).