Le Parlement examine à partir du 24 septembre la nouvelle loi de bioéthique.

Elle prévoit notamment l'ouverture de la PMA à toutes les femmes (en couple homosexuel ou non). Cette PMA "sans père" instaure un nouveau régime de filiation sans mention du père biologique.

Elle rend possible la conservation d'ovocytes par des organismes privés à but lucratif; cette disposition touche au principe de non-marchandisation du corps humain, jusqu'à présent affirmé par la loi.

Elle facilite la recherche sur les embryons (actuellement, 19 000 embryons ont été donnés à la science par des parents ayant terminé leur démarche de PMA).
Les opposants à cette loi, en particulier les évêques de France, alertent sur les importants changements de société impliqués :

l'ouverture à terme à la légalisation de la GPA au nom de la non-discrimination des hommes par rapport aux femmes.

Le détachement du biologique, du corps, pour déterminer la filiation, au profit de la volonté humaine.

la marchandisation annoncée du corps humain.
Le Pèlerin prépare un dossier pour la semaine prochaine sur ce sujet, qui pourrait être nourri de vos réactions - rapides

. Merci de nous dire ce que vous pensez des évolutions envisagées.
Bien cordialement.
Françoise T.