On peut vivre dans un pays sans l’aimer. Mais on peut aussi arriver dans un pays et apprendre à l’aimer.
L’amour de la terre qui accueille et fait vivre est parfois un long apprentissage, des fiançailles qui sont ue acclimatation aux valeurs, des coutumes, des règles de vie et de savoir vivre. Sans cette imprégnation dans la terre d’accueil qu’autrefois on appelait patrie, la vie vire à l’absurdité.
Le terrorisme se pare du prétexte de la religion, de la révolution, des conditions de vie pour tenter de justifier l’injustifiable et commettre le crime. La raison est ailleurs. La raison est dans l’absurde détermination d’imposer au pays d’accueil les moeurs, la religion et les règles d un pays qui n’est plus.
C’est ce qui fut reproché à la colonisation et qui, par une ironie de l’histoire, se produit avec l’immigration.
Sans doute, la nostalgie est légitime, pendant le temps du deuil de la terre natale. Mais sans une véritable conversion à l’intelligence du pays d’accueil et sans la volonté farouche de s’assimiler au tissu national, il n’est pas d’avenir possible aux migrants qui se pressent aux portes de la France.
Quand, à l’enfermement dans le huis clos du communautarisme, s’ajoute la haine du pays d’accueil, alors tout peut devenir prétexte aux comportements les plus criminels et il n’est d’autre voie que le retour au pays fantasmé...
Aimer la France
Modérateur : Françoise T.
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Re: Aimer la France
Bonjour
Vous voulez parler du caractère invasif de la culture des émigrés arabo-musulmans. Ce n'est pas si simple, au départ les émigrés espèrent enfin vivre mieux et en paix dans un minimum de respect de leur culture, de leur religion et de leur héritage. Mais ce n''est pas facile car ils sont noyautés par des prédicateurs étrangers au verbe comminatoire qui exigent toujours davantage de leur engagement, les plus faibles passent à l'intégrisme, les cinglés au terrorisme et les autres souffrent mais obéissent par crainte des représailles. Cette communauté est ainsi rendue peu fiable et résolument fataliste.
André
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Vous voulez parler du caractère invasif de la culture des émigrés arabo-musulmans. Ce n'est pas si simple, au départ les émigrés espèrent enfin vivre mieux et en paix dans un minimum de respect de leur culture, de leur religion et de leur héritage. Mais ce n''est pas facile car ils sont noyautés par des prédicateurs étrangers au verbe comminatoire qui exigent toujours davantage de leur engagement, les plus faibles passent à l'intégrisme, les cinglés au terrorisme et les autres souffrent mais obéissent par crainte des représailles. Cette communauté est ainsi rendue peu fiable et résolument fataliste.
André
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